Faisant allusion à la mise en tutelle de Laval par le gouvernement du Québec, Louise Harel estime qu'une telle décision pour Montréal aurait été une «catastrophe».

En entrevue à La Presse Canadienne, la chef de Vision Montréal et ancienne ministre des Affaires municipales du Québec ne cache pas que cette mesure exceptionnelle «pendait au bout du nez» de la métropole, en novembre dernier, lorsque le maire Gérald Tremblay a démissionné.

Louise Harel souligne que les élus ont pris leurs responsabilités en acceptant de travailler ensemble au sein d'une coalition de partis, ce qui a «sauvé» Montréal de la tutelle.

Mme Harel croit que cette alliance a prouvé qu'il est possible de gouverner sans partisanerie, pour le meilleur intérêt des Montréalais. Elle ne veut toutefois pas commenter directement la décision du maire de Laval, Alexandre Duplessis, de demander la mise en tutelle de sa ville.

Louise Harel a obtenu samedi l'appui de 95 pour cent des militants qui ont assisté au congrès de Vision Montréal, dans le cadre d'un vote de confiance.