Le vérificateur général de la Ville de Montréal, Jacques Bergeron, se penche sur les contrats accordés par la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD).

Dans une lettre envoyée aux responsables de la société le 13 avril dernier, que La Presse a obtenue, on précise que cette vérification est menée pour «s'assurer que l'octroi des contrats s'effectue dans le cadre d'un processus rigoureux et conforme aux lois».

On veut également évaluer si un suivi «adéquat» des contrats est fait, «en matière de coûts, de l'échéancier et des services rendus». La SPJD s'est trouvée sous les projecteurs à deux occasions au cours des derniers mois.

En novembre 2011, on a appris que les coûts de réfection du restaurant Hélène-de-Champlain avaient explosé, de 7,3 à 16,4 millions. Plus récemment, le directeur général, Christian Ouellet, a été licencié dans des circonstances nébuleuses. L'enquête du vérificateur général n'a «rien à voir» avec ces deux dossiers, affirme la porte-parole de l'organisme, Nathalie Lessard.

Depuis janvier 2011, Québec applique de nouvelles règles pour encadrer l'attribution des contrats des organismes municipaux. «Il a fallu revoir nos pratiques de gestion contractuelle. Nous voulions nous assurer qu'elles respectaient la loi.» La demande du comité de vérification de la SPJD date du 2 novembre 2011, précise Mme Lessard, «soit bien avant qu'on parle du Hélène-de-Champlain et de la fin de contrat [du] directeur général».

Les travaux de vérification couvriront les années 2011 et 2012, mais pourraient remonter plus loin si nécessaire.