Le budget «ne répond pas aux demandes de la Ville de Montréal», notamment au chapitre du financement des transports en commun, du logement abordable et de l'itinérance, estime le maire Gérald Tremblay.

Il accueille de façon «mitigée» la façon dont le ministre Flaherty traite les municipalités: son administration aurait souhaité que la taxe sur l'essence, qui rapporte 2 milliards par année, soit indexée «pour répondre aux besoins démographiques et économiques» des villes.

Il se montre également déçu qu'Ottawa soit muet quant à son engagement financier dans le projet de navette entre l'aéroport Montréal-Trudeau et le centre-ville. Le maire de Montréal se dit par ailleurs «préoccupé par les coupes annoncées dans les grandes institutions culturelles canadiennes telles que Radio-Canada, l'Office national du film du Canada et Téléfilm Canada». Il salue cependant l'engagement à mettre en place un nouveau programme d'infrastructures qui prendra la relève de l'actuel Fonds Chantiers Canada, ainsi que les mesures de soutien en matière d'innovation, de recherche et d'entrepreneuriat.

Par ailleurs, le budget a été qualifié de «décevant» par l'Union des municipalités du Québec, qui estime qu'il ne contient aucun engagement clair en matière d'infrastructures.