Un entrepreneur en construction de Laval, Frank Verano, a reconnu avoir participé au financement illégal de Vision Montréal lors de la campagne électorale de 2009. Il en a été quitte pour une amende de 638$, minimum édicté par la loi, a annoncé le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) par voie de communiqué.

À Vision Montréal, on assure qu'il s'agit d'événements antérieurs à l'arrivée de Louise Harel à la tête du parti, le 29 juin 2009. Celle-ci affirme avoir resserré les règles du financement depuis, et parle de «cas isolés».

Selon le DGEQ, M. Verano, vice-président de la firme Construction Avicor, a recueilli une contribution de 1000$ de Josée Veilleux, propriétaire d'une entreprise en construction de la couronne nord, Cymtech, et résidante de Sainte-Thérèse. Ces événements auraient eu lieu le 12 juin 2009. Mme Veilleux et son conjoint, Simon Rodrigue, se sont déjà reconnus coupables d'avoir enfreint les règles du financement et ont été condamnés à l'amende minimale dans les circonstances,

le 20 février dernier.

Un don illégal

Comme M. Verano, quant à lui, «n'était ni le représentant officiel de ce parti ni une personne qu'il aurait autorisée par écrit à recueillir des contributions», son don était encore une fois illégal. Il a d'abord plaidé non coupable, et sa cause devait être entendue à la fin du mois de mars au palais de justice de Montréal. Il a plutôt choisi de reconnaître sa culpabilité le 21 février et a acquitté l'amende.

Depuis cette affaire, Vision Montréal procède à «des contrôles très stricts» en ce qui concerne son financement, assure la chef Louise Harel.