Les syndicats ont jusqu'au mois de juin pour s'entendre avec la Ville de Montréal sur le partage du coût des déficits dans leurs régimes de retraite.

Si la nouvelle convention collective des pompiers ne règle en rien le problème, leur syndicat s'est engagé à «négocier, d'ici juin 2012, des aménagements au régime de retraite». Les policiers et les cols bleus ont reçu la même date butoir, selon Claude Trudel, membre du comité exécutif de la Ville. «Tant mieux si on peut s'entendre, ça éviterait que le gouvernement intervienne», indique l'élu.

L'étape s'annonce ardue. Les pompiers supportent actuellement 25%des coûts, une proportion que le maire Gérald Tremblay souhaite augmenter à 50%. «On va mettre sur la table nos positions, on va écouter ce qu'eux proposent. Une chose est claire, c'est que le statu quo n'est pas possible, a réitéré hier le président du comité exécutif, Michael Applebaum. Il faut trouver des solutions pour notre objectif, qui est de 50 millions.»