La tournée du numéro deux de la Ville de Montréal, Michael Applebaum, l'a mené hier à l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, l'un des plus pauvres et des plus critiques en ce qui concerne le financement. Il s'agissait de la 14e rencontre pour M. Applebaum, qui prévoit avoir rencontré les responsables des cinq derniers arrondissements d'ici au 27 février.

En point de presse, le président du comité exécutif a qualifié la rencontre de «très bonne et constructive», se réjouissant notamment que l'équipe de la mairesse Anie Samson ait fourni de nombreuses «pistes de solution». «Je suis content de la façon dont l'arrondissement a exprimé ses besoins. Ils ne les ont pas chiffrés, et je tiens à les en féliciter.» Il a refusé de résumer le contenu des discussions qu'il a eues jusqu'à maintenant avec les arrondissements, rappelant simplement que le maire Gérald Tremblay a promis que «le statu quo n'était plus possible».

Plus loquace, la mairesse Samson a rappelé les principales demandes de son arrondissement, qui ne peut compter sur les demandes de permis pour engranger des surplus. «Nous demandons qu'il y ait une reconnaissance des défis auxquels font face les arrondissements les moins nantis, comme le nôtre. On ne peut créer de richesse, on est déjà complètement bâtis.» Elle a suggéré au numéro deux de la Ville d'imposer une norme «minimale» de services, notamment en matière de déneigement et de collecte des ordures, à laquelle seraient astreints tous les arrondissements.

Elle a de nouveau demandé que la ville centre rapatrie la gestion et l'entretien des immeubles, dont le déficit est évalué à 35 millions pour le seul arrondissement de Villeray. «J'ose croire que quelques-unes de nos idées seront retenues», a-t-elle conclu, en qualifiant quant à elle les discussions de «sereines et ouvertes».