Les trois quarts des Montréalais interrogés - 74% - estiment qu'il y a trop d'élus municipaux, contre 63% à l'échelle du Québec.

Ce constat, qui rejoint la totalité des sondages menés sur le sujet depuis des années, a cependant permis aux sondeurs d'aller un peu plus loin. Ils ont tenté de savoir combien de postes il faudrait abolir sur les 103 que compte Montréal.

Réponse la plus populaire: près de la moitié, «entre 41% et 50%». C'est le choix de 28% des répondants montréalais. En moyenne, a calculé le sondeur en combinant toutes les réponses, on demande l'abolition du tiers des postes d'élus.

«C'est quand même assez draconien comme réduction», note Jaideep Mukerji, qui rappelle que les Québécois sont en même temps partisans d'une augmentation du nombre de députés fédéraux.

Cette opinion s'explique notamment par le fait que les citoyens connaissent peu leurs élus municipaux: un peu moins du tiers, 29%, connaissent le nom de leur conseiller municipal. Une ignorance à mettre en lien avec le taux de participation de moins de 40% aux dernières élections municipales, estime le sondeur.