La coalition «Champlain en chantier» réclame le lancement des travaux en vue de la construction d'un nouveau pont à très court terme.

Invoquant l'urgence d'agir, la coalition a averti jeudi tous les partis politiques fédéraux qu'elle ne se contenterait pas de vagues promesses.

La coalition réclame plutôt un engagement ferme à ouvrir un bureau de projet dès le mois de juin et à présenter à très court terme, un budget, un échéancier réaliste et des mesures pour assurer le transport des personnes et des marchandises durant les travaux.

Les porte-parole de la coalition ont soutenu qu'une interruption du camionnage sur le pont Champlain pour des raisons de sécurité provoquerait une crise, puisque les camions sont déjà interdits sur les ponts Mercier et Victoria et que les matières dangereuses ne peuvent transiter par le tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine. Il ne resterait donc plus que le pont Jacques-Cartier.

L'ex-député fédéral et maire de Longueuil, Jacques Olivier, qui agit comme porte-parole, a même soutenu que si le pont Windsor, qui relie l'Ontario à la ville de Detroit, au Michigan, avait fait l'objet de rapports aussi inquiétants que ceux rendus publics sur la fragilité du pont Champlain, les grues seraient déjà sur place.

M. Olivier a ajouté que le gouvernement fédéral, quel que soit le parti qui le dirige, a une responsabilité face à la population et qu'il serait tout aussi responsable, advenant un accident, de n'avoir rien fait.