Le nouveau directeur de la police montréalaise veut mettre la pédale douce sur la commercialisation de services.

Marc Parent a indiqué jeudi qu'il prenait du recul par rapport à l'idée de «louer» au secteur privé des membres du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) afin de récolter des revenus supplémentaires.

M. Parent a déclaré que les service de police de l'ensemble du pays doivent faire face à des budgets serrés.

La commercialisation du SPVM était une idée fortement mise de l'avant par le précédent chef Yvan Delorme, qui a officiellement quitté son poste à la mi-septembre.

Dans le passé, le SPVM a monnayé les services de ses policiers lors d'événements sportifs ou culturels. Ces dernières années, le SPVM avait même offert d'autres services, tels que des patrouilles privées pour des entreprises, une sécurité rapprochée pour des vedettes ou des conseillers techniques pour le tournage de films.

Le SPVM dit avoir récolté des revenus de 4,2 millions $ en 2009 de ce genre d'activités.

Cette incursion dans le domaine de la sécurité privée avait soulevé l'ire des firmes oeuvrant dans ce secteur, qui affirmaient que cela réduisait leurs parts de marché.

Marc Parent, qui a pris la tête plus tôt ce mois-ci du deuxième plus important service de police du pays, a une longue liste de points à aborder au cours de son mandat, notamment le profilage racial, le service de police communautaire et la taille des effectifs.