Les marchands ne veulent rien savoir des hausses de taxes et d'impôt foncier que l'administration Tremblay devrait annoncer dans son budget mercredi.

L'Association des sociétés de développement commercial de Montréal, qui représente 14 000 entrepreneurs, craint que ses membres subissent les contrecoups d'une éventuelle augmentation de l'impôt foncier. Son vice-président, Michel Dépatie, affirme que les commerçants en ont déjà plein les bras avec la récession et la concurrence des entreprises de la banlieue.

«C'est une perte de revenus nette des commerçants, a-t-il affirmé. On peut penser à moins d'investissements dans leurs entreprises et il va y avoir des emplois en péril.»

La Presse a révélé la semaine dernière que la hausse de l'impôt foncier sera à la hauteur de l'inflation, soit environ 1,5%, mais que l'impact pour les contribuables sera d'environ 6% en raison de la hausse des taxes d'eau et de voirie ainsi que de la probable introduction d'une taxe d'affaires.

M. Dépatie calcule que les entrepreneurs qu'il représente verseront 30 millions de plus aux coffres de la Ville si ce scénario se concrétise.