Laissant la cohabitation de côté, les partis d'opposition ont critiqué le maire de Montréal, Gérald Tremblay, ce lundi soir, pour ne pas être allé à Copenhague assister à la Conférence sur les changements climatiques.

La chef de l'opposition officielle, Louise Harel, a dit ne pas comprendre la décision du maire, «alors que cette rencontre est historique pour des générations à venir».

Des maires canadiens se sont déplacés au Danemark, tels que ceux de Toronto, Calgary et Vancouver, au Sommet des maires des grandes villes pour le climat.

Le maire a dit prendre au sérieux les changements climatiques mais a ajouté qu'il doit «faire des choix» et qu'il doit notamment accueillir dans les jours qui viennent le premier ministre d'Haïti.

«J'ai décidé d'être d'abord présent pour les citoyens qui m'ont élu», a-t-il dit.

«Ce choix manque d'envergure», a alors lancé Élaine Ayotte, leader-adjointe de l'opposition officielle.

Après avoir été invité par le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, à réviser sa décision et à se rendre à Copenhague au moins pour la conclusion de la rencontre internationale, M. Tremblay a redit qu'il restera à Montréal à cause de son agenda.

Par la suite, le conseil municipal a débuté les discussions sur l'adoption d'une déclaration appuyant la position du gouvernement du Québec en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre et manifestant «son désaccord auprès du gouvernement du Canada quant à la cible de réduction d'émissions de gaz à effet de serre qu'il préconise».

Cette déclaration devrait être adoptée à l'unanimité ce mardi matin à 9h30.