Le maire de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, André Lavallée, a dissipé tous les doutes sur son allégeance politique, hier, lorsqu'il a officiellement été nommé candidat à sa propre succession sous la bannière d'Union Montréal.

L'avenir politique de M. Lavallée, responsable des transports au comité exécutif, avait fait l'objet de spéculations dans les dernières semaines. Connu pour ses sympathies péquistes, il avait un temps été pressenti pour rejoindre Louise Harel dans le parti Vision Montréal. Il a accepté son investiture devant un parterre hétéroclite qui comprenait entre autres le ministre libéral Tony Tomassi et des péquistes bien connus, comme l'ex-ministre Diane Lemieux.

Le maire Gérald Tremblay y a vu la preuve qu'il est le candidat le plus «rassembleur», une allusion aux critiques qui se sont déchaînées contre sa rivale Louise Harel dans la communauté anglophone. «Notre volonté, c'est d'être mobilisateurs, a indiqué le maire Gérald Tremblay. Pour ce faire, il faut rassembler des gens qui sont peut-être d'allégeances politiques différentes, mais qui ont à coeur le développement de Montréal.»