Depuis le 1er mai 2002, les négociations entre les cols bleus et la Ville se succèdent et traînent en longueur au même rythme que les moyens de pression. À Montréal, les cols bleus n'ont pas recouru à la grève depuis 1991, mais les moyens de pression ont néanmoins été nombreux au cours des deux dernières décennies.

VOICI QUELQUES DATES DONT CERTAINS CITOYENS SE SOUVIENDRONT SÛREMENT:

Janvier 2008 :

Annulation de la fête des Neiges en raison du conflit entre la Société du parc Jean-Drapeau et ses employés cols bleus.

 

Octobre 2006 :

La Cour supérieure du Québec condamne 477 cols bleus de Montréal et le président de leur syndicat, Michel Parent, à une amende de 97 100$ pour outrage au tribunal. Au printemps 2004, au coeur des négociations, les cols bleus avaient échangé des camions entre les arrondissements. Ces moyens de pression contrevenaient à une ordonnance du Conseil des services essentiels (CSE), rendue quelques mois plus tôt, qui interdisait l'utilisation des véhicules à d'autres fins que pour le travail.

27 mai 2004:

Les cols bleus reprennent leurs moyens de pression en échangeant des camions de la Ville d'un arrondissement à l'autre.

Décembre 2004 :

La question de l'entretien des trottoirs s'envenime. Trois contremaîtres de la Ville font état d'intimidation et de menaces de la part d'un groupe de cols bleus dans l'arrondissement de Ville-Marie. Ces perturbations ont eu pour effet de stopper les opérations de déglaçage.

Mai 2003:

Les cols bleus entreprennent des manoeuvres d'intimidation à l'endroit des sous-traitants. Plusieurs travaux printaniers sont retardés dans les arrondissements. Durant cette période, la semaine de quatre jours des cols bleus est remise en question.

17 septembre 2003:

Une manifestation perturbe la circulation au centre-ville de Montréal. La Ville demande l'intervention du Conseil des services essentiels pour empêcher les cols bleus d'utiliser les véhicules municipaux pour

manifester.

23 septembre 2003:

Les cols bleus entreprennent une série de manifestation appelée les «mardis sombres « devant les résidences privées des élus municipaux.