Certes controversées, la fermeture des parcs la nuit et l'interdiction, des chiens dans les parcs Viger et Émilie-Gamelin ont porté fruit. Résultat: l'arrondissement Ville-Marie est aujourd'hui beaucoup plus sécuritaire, indique son maire, Benoît Labonté.

«Si vous me demandez si la fermeture des parcs la nuit et l'interdiction des chiens dans les parcs Viger et Émilie-Gamelin ont eu un effet sur le sentiment de sécurité des citoyens, je vous dirais que oui», a affirmé ce matin le maire de l'arrondissement Ville-Marie, Benoît Labonté, en conférence de presse.

Ce dernier présentait le bilan «très positif» de son Plan d'action en sécurité urbaine, mis sur pied l'an dernier.

«Ce sont d'excellents résultats que nous présentons. À la lumière de ces résultats, je peux vous dire qu'aujourd'hui, l'arrondissement Ville-Marie est un lieu beaucoup plus sécuritaire qu'il y a deux ans. Les défis demeurent, a reconnu le maire, mais les progrès sont notables. Nous sommes sur la bonne voie.»

On se souvient que plusieurs de ces mesures, notamment la fermeture des parcs et de 15 places publiques de nuit, de même que l'interdiction des chiens dans deux parcs, ont été maintes fois décriées par le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal, qui reproche au maire de «judiciariser l'itinérance». Le mois dernier, la député libérale Stéphanie Vallée, membre de la commission parlementaire sur l'itinérance, l'a même invité à «cesser la judiciarisation dans l'arrondissement Ville-Marie».

Avis aux intéressés, le maire ne compte pas s'arrêter là.

La suite demain, dans La Presse.