Entre les deux pôles du Quartier des spectacles, un lien incontournable, une artère vivante: la rue Sainte-Catherine.

Le designer suisse Ruedi Baur, qui a conçu le plan lumière, devant être rapidement achevé, selon lui, et de toute l'identification visuelle du Quartier des spectacles, souligne que la «Catherine» ne doit pas être négligée.

«C'est l'axe principal. Si on ne réussit pas la rue Sainte-Catherine, on aura échoué, croit-il. Il y a aussi cette erreur symbolique et éloquente: la place publique que l'on construit n'a pas le droit d'être appelée place du Quartier des spectacles. Place des festivals, oui, mais il y a plusieurs places dans le quartier.»

 

L'artiste se dit déçu de la tournure des choses et des tergiversations de part et d'autre.

«Le Quartier des spectacles m'importe beaucoup en raison de son potentiel et parce que c'est une réelle chance pour Montréal, dit-il. Il s'agit d'un repositionnement international. Mais, même s'il existe beaucoup de propositions, on ne voit pas grand-chose in situ. Ça devrait s'accélérer.»

Il y voit un début de consensus, un beau bateau auquel il manque toutefois un capitaine.

«Cette synergie de 28 lieux de spectacle, c'est exceptionnel. Là où j'ai très peur, c'est que le Programme particulier d'urbanisme ne soit pas appliqué en synergie. Si on réussit le PPU, ça ne veut pas dire qu'on réussit le Quartier des spectacles. Il faut connecter les deux choses.»