Un homme de 27 ans a été tué par balle jeudi après-midi à Saint-Sauveur.
Le corps de l'homme a été retrouvé à l'angle des rues Saint-Denis et Lac-Millette, derrière le Manoir Saint-Sauveur. Il aurait reçu plusieurs balles à la tête.
«Les policiers arrivés sur place ont entrepris des manoeuvres de réanimation sur l'homme, qui était en arrêt cardio-respiratoire», a précisé le sergent Gino Paré, agent d'information à la Sûreté du Québec.
Il a été transporté à l'hôpital où son décès a été constaté.
La victime se nomme Pierre-Paul Fortier, un homme sur qui ont en sait encore peu. Mis à part une accusation de voies de fait en 2008, à laquelle il a plaidé coupable et pour laquelle il a bénéficié de la clémence du juge Jean-Pierre Boyer qui lui a accordé une absolution inconditionnelle, rien n'apparaît à sa fiche criminelle.
Hier après-midi, un vaste périmètre de sécurité a été établi aux alentours du Manoir Saint-Sauveur.
Plusieurs curieux étaient rassemblés le long des cordons orange, dans une municipalité connue pour sa tranquillité.
«Je sortais de la boutique Denis Parent quand j'ai entendu des coups de feu, a dit Louise, une résidante du secteur visiblement ébranlée. J'ai vu les policiers qui pompaient l'homme. J'ai vu ses bottines de construction.»
L'homme a été retrouvé sur un site en construction, derrière le manoir, qui effectue des travaux de rénovation. Des employés de l'hôtel ont dit ne pas avoir eux-mêmes entendu les coups de feu.
Le suspect se serait enfui à bord d'un véhicule par le stationnement de l'hôtel, inspecté à l'aide d'un chien pisteur en après-midi.
Le meurtre survient une semaine après la fusillade à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Sauveur. Un homme avait été tué et un autre blesse. «Il est trop tôt pour l'instant pour faire un lien entre les deux pour l'instant», a dit le sergent Gino Paré.
Devant le manoir, des vacanciers attendaient avec leurs bagages le feu vert des policiers pour entrer dans l'hôtel.
«Ça ne m'inquiète pas, a dit Claudette Pépin, de Québec. Ça me surprend, mais ça ne va pas changer mes plans.»