Une peine de trois ans de pénitencier a été suggérée de façon commune par les deux parties mercredi à Montréal à l'endroit de Marie-Michèle Benjamin.

Le 12 mars 2017, la jeune femme a causé la mort de Robert Albert en percutant son véhicule sur le pont de l'île-Bizard. Elle roulait alors à haute vitesse alors que ses facultés étaient affaiblies par l'alcool. Elle a plaidé coupable au cours de l'été aux chefs d'accusation qui avaient été portés contre elle.

Selon l'avocat de la conductrice, Me Pierre Joyal, les parties ont conclu dans son cas qu'une peine de trois ans de pénitencier était juste, tenant compte des remords sincères de la jeune femme de 26 ans et de la position de la famille.

Me Joyal a expliqué que la famille de la victime avait été consultée. Selon lui, la famille n'accepte pas ce qui est arrivé, mais comprend qu'il s'agit d'une jeune dame de qualité qui a pris une mauvaise décision qui a eu des conséquences tragiques.

L'avocat a expliqué que les remords de sa cliente étaient sincères, faisant valoir que son parcours avait auparavant été immaculé. Il a aussi plaidé pour que les gouvernements obligent les manufacturiers à incorporer un éthylomètre aux véhicules, soulignant que la technologie existait déjà. Il a cependant déploré que les gouvernements fassent la sourde oreille à cet égard.

La juge Karine Giguère devrait rendre sa décision concernant la peine à imposer à Mme Benjamin le 14 novembre prochain.

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Robert Albert