La jeune femme surnommée la «voleuse sexy», Stéphanie Beaudoin, n'écopera pas d'une peine plus sévère.

La peine de 90 jours de détention discontinue et de 200 heures de services communautaires qui lui avait été imposée a été maintenue, mardi, par la Cour d'appel du Québec.

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Louis-Charles Bal, demandait au plus haut tribunal du Québec de sévir plus sévèrement contre la jeune femme, qui avait été reconnue coupable de 39 chefs d'accusation d'introduction par effraction dans un dessein criminel, de complot et de trois autres de possession non autorisée d'une arme à feu, notamment.

Me Bal réclamait une peine d'un à deux ans de prison compte tenu du nombre d'introductions par effraction et du fait que ces dernières aient été commises à quelques reprises en présence de personnes d'âge mineur.

Mme Beaudoin a purgé une partie de sa peine de détention - six à sept fins de semaine au maximum, selon Me Bal.

Le juge Guy Gagnon a toutefois reconnu que s'il avait été juge de première instance, il aurait adhéré aux arguments de la Couronne, selon Me Bal.

Les détails du jugement n'ont pas encore été dévoilés.

Stéphanie Beaudoin a plaidé coupable en 2014 à des dizaines de chefs d'accusation pour des vols commis dans des résidences de plusieurs villes, dont Victoriaville, Plessisville et Thetford Mines.

Le surnom de voleuse sexy lui a été attribué, car elle avait publié sur le web plusieurs photos la montrant dans des poses et des tenues provocantes.