Même si elle a été déclarée coupable de voie de fait au terme de son procès, l'ex-policière Stéfanie Trudeau considère toujours que ce qui est arrivé sur l'avenue Papineau, le soir du 2 octobre 2012, n'est « pas de sa faute ».

Cette constatation, relevée par la Couronne et admise par la défense, a été le point de départ des plaidoiries sur la peine qui se déroulaient hier devant le juge Daniel Bédard.

S'appuyant notamment sur l'absence de remords de Mme Trudeau, le procureur de la Couronne Jean-Simon Larouche a proposé une peine suspendue de 12 mois, assortie de 60 heures de travaux communautaires.

Normal que Mme Trudeau n'admette pas sa culpabilité, puisqu'elle est en appel, a réagi son avocat, Me Jean-Pierre Rancourt. Il estime que sa cliente mérite une absolution. Cela lui permettrait de voyager aux États-Unis et ne saperait pas ses chances de travailler comme agente de sécurité, comme elle l'envisage.

Bien qu'elle jouisse d'une pleine pension du Service de police de la Ville de Montréal, Mme Trudeau dit vouloir travailler.