Un ancien militaire soupçonné d'avoir planifié un attentat contre les bureaux du ministère des Anciens Combattants à Calgary devra encore attendre avant de connaître sa peine, et son avocate a déploré vendredi les délais supplémentaires alors que la santé de son client se détériore.

Glen Gieschen, un ancien agent du renseignement âgé de 45 ans, a eu maille à partir avec le ministère concernant la protection de son assurance médicale pour soigner sa sclérose en plaques, qui aurait été causée selon lui par un vaccin contre la grippe saisonnière administré par l'armée. Il avait plaidé coupable en novembre à des accusations de possession d'une arme à feu, de possession d'une arme prohibée et de possession d'une arme.

À l'audience de détermination de la peine, vendredi, la Couronne a demandé un délai afin d'examiner davantage l'évaluation psychiatrique de l'accusé, qui est détenu de façon préventive depuis un an. Le juge a reporté la cause au 11 février, mais il s'est inquiété de l'état de santé de M. Gieschen, qui paraissait affaibli et marchait avec l'aide d'une canne.

Son avocate a indiqué à la sortie de la salle d'audience que son client éprouvait des remords, qu'il était prêt à assumer les conséquences de ses actes, mais qu'il voulait surtout en finir avec cette histoire. Selon elle, son état de santé requiert des soins qui ne seraient pas prodigués adéquatement à l'heure actuelle.

En janvier, la police avait découvert chez lui des armes, du matériel pouvant servir à fabriquer des engins explosifs et un plan du gratte-ciel de Calgary où le ministère des Anciens Combattants a des bureaux régionaux. C'est sa femme qui avait alerté la police, parce qu'elle craignait qu'il soit suicidaire; il a ensuite séjourné dans un hôpital psychiatrique.

Selon les documents judiciaires, M. Gieschen s'est joint à l'armée en 2008 et il a obtenu un congé d'invalidité de longue durée en 2011.