Le camion-benne qui s'est écrasé jeudi matin sur un duplex en contrebas sur l'avenue Royale à Château-Richer, dans la région de Québec, a été remorqué vendredi matin.

Le retrait du gros véhicule a été une opération délicate, car il était coincé entre le cap et la maison.

Entre-temps, des employés de la voirie procèdent à la mise en place d'un nouveau garde-fou. Celui qui longeait la voie a été arraché par le camion lorsque son conducteur a tenté, en vain, de négocier une courbe sur le chemin escarpé et qu'il a perdu la maîtrise de son véhicule avant de dévaler le cap sur plusieurs mètres et de tomber sur la maison.

Le ministère des Transports du Québec doit aussi effectuer une inspection du muret de béton qui soutient la route puisqu'il a été heurté par le camion. Le moment de la réouverture de la voie à la circulation n'a pas encore été déterminé.

Le camion était chargé de gravier lorsqu'il a descendu la route de Saint-Achillée où se trouve un virage très serré qualifié de très dangereux par le maire de Château-Richer, Jean Robitaille.

Au moment où le véhicule lourd s'est écrasé sur le duplex, une dame se trouvait dans l'appartement, mais elle n'a pas été blessée. L'intervention des pompiers a tout de même été nécessaire pour l'évacuer en toute sécurité.

Le sergent au service des communications de la Sûreté du Québec (SQ), Louis-Philippe Bibeau, a affirmé qu'une inspection du véhicule serait nécessaire pour vérifier si les freins ou la vitesse auraient pu provoquer la sortie de route. L'alcool ou la conduite dangereuse ne seraient pas en cause.

Voie de contournement

Le maire Robitaille a par ailleurs affirmé qu'un projet de route de contournement est sur la table.

«C'est un problème qui existe depuis plusieurs années et on travaille sur ce dossier-là de façon continuelle. On a eu des discussions pour un chemin de contournement. On l'a sur plan, mais maintenant ça va prendre des fonds pour le faire», a-t-il expliqué.

D'après M. Robitaille, plusieurs sablières et deux grosses carrières se trouvent dans le secteur, ce qui entraîne une forte circulation de camions lourds.

«Il y a des jours où, sur cette route dangereuse, on a eu 300 camions qui montent et qui redescendent. Ça fait 600 passages en une journée», déplore-t-il.