La mère d'un Canadien disparu au Pérou ne baisse pas les bras, même si l'équipe d'élite israélienne qu'elle a embauchée spécialement pour les recherches n'a trouvé aucune trace de lui jusqu'ici.

Alisa Clamen, une résidante de Montréal, a engagé l'entreprise israélienne Magnus International Search and Rescue pour qu'elle passe au peigne fin le territoire péruvien afin de trouver des indices sur la disparition de son fils, Jesse Galganov, qui manque à l'appel depuis le mois de septembre.

Après 35 jours de recherches exhaustives sur tout le territoire autour du dernier endroit où son fils aurait été vu, l'équipe soupçonne un acte suspect.

«S'il était tombé dans l'eau ou dans un ravin, ils l'auraient trouvé, s'il avait été là sans être dérangé», a-t-elle raconté en entrevue téléphonique.

«L'hypothèse est qu'il doit y avoir eu une certaine intervention.»

Personne n'a entendu parler de Jesse Galganov depuis que deux randonneurs français ont dit avoir campé avec lui le 30 septembre, selon sa mère.

Les enquêteurs révisent en ce moment leurs données et rencontrent toute personne qui se trouvait sur le terrain au moment de la disparition du jeune homme de 22 ans. Ils poursuivent leurs recherches au sol et dans les airs à l'aide de drones.

Jusqu'à maintenant, ils n'ont trouvé aucun indice lié à M. Galganov, qui faisait une escale au Pérou pendant son périple en sac à dos en Amérique du Sud et au Sud-Est de l'Asie. Son voyage devait prendre fin en mai prochain.

Mme Clamen garde espoir que son fils soit toujours vivant, bien qu'elle se dise préparée au pire.

Peu importe le résultat, Mme Clamen ne compte pas abandonner tant qu'elle ne saura pas ce qui est arrivé à son fils et qu'elle ne l'aura pas ramené au pays.

«Je dois être réaliste et je dois continuer de le chercher, peu importe le résultat», a-t-elle confié.

«Je n'arrêterai jamais, jamais. Je vais retrouver mon fils et le retourner à Montréal.»

Plus tôt au mois de décembre, Mme Clamen était horrifiée d'apprendre que la page Facebook de son fils avait été changée temporairement en page commémorative, qui peut être activée lorsque quelqu'un meurt.

Elle se dit reconnaissante de tous ceux qui l'ont appuyée et qui ont contribué financièrement aux recherches «incroyablement coûteuses» pour retrouver son fils.

Dans la prochaine année, l'entreprise retournera au Pérou pour entrer dans la nouvelle phase de recherche.

«Il est là-bas et quelqu'un sait où il est et ce qui lui est arrivé», a-t-elle laissé tomber.