La basse altitude et la vitesse ont contribué à l'accident d'hélicoptère qui a coûté la vie au chanteur Bob Bissonnnette, ainsi qu'au pilote Frédérick Décoste en septembre 2016, selon le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST).

L'enquête dont les conclusions ont été rendues publiques aujourd'hui a aussi déterminé que le pilote vivait «vraisemblablement une fatigue aiguë au moment de l'accident» et avait des traces de l'ingrédient actif du cannabis dans le corps. Le BST n'a toutefois pas pu déterminer si ces éléments ont joué dans l'accident.

Le 4 septembre 2016 en après-midi, MM. Bissonnette et Décoste, ainsi que le passager survivant Michel Laplante, avaient décollé de l'aéroport de Charlo, au Nouveau-Brunswick, en direction de Rivière-du-Loup. 

«Pendant qu'il volait le long de la rivière Restigouche, l'hélicoptère est entré en collision avec des lignes de transport d'électricité qui traversaient la rivière à 58 pieds au-dessus de l'eau et les a coupées, a écrit le BST dans un communiqué. L'aéronef a subi des dommages catastrophiques, puis s'est écrasé dans la rivière.»

Ces lignes «n'étaient pas balisées» et étaient «difficiles à voir», mais ne nécessitaient pas de signalisation particulière, selon l'enquête. C'est plutôt le pilote qui volait trop bas pour la sécurité de son appareil.

«Voler intentionnellement à basse altitude est risqué, en particulier sans la planification avant vol et le vol de reconnaissance, et peut mener à une collision avec des câbles ou d'autres obstacles, ce qui augmente le risque de blessures ou de mort», a écrit le BST aujourd'hui.