L'homme de 28 ans en crise qui a multiplié les menaces de mort à l'endroit de citoyens et de policiers tard lundi et mardi matin, dans le nord de Montréal, était toujours interrogé par les policiers du SPVM mardi après-midi et pourrait être soumis à une évaluation psychiatrique.

«Une évaluation pourrait être demandée parce que l'individu pourrait être aux prises avec des problèmes de santé mentale», a expliqué l'agent Jean-Pierre Brabant.

L'homme a finalement été arrêté vers 7h30 mardi matin, mais dans un autre logement que celui que les policiers avaient d'abord cerné durant la nuit. L'incident n'a donné lieu à aucune conséquence fâcheuse.

L'affaire avait débuté vers 22h10, lundi, alors que pour une raison encore inexpliquée, l'homme a saccagé des bacs de recyclage près de l'immeuble où il habite, sur la rue Fabre. C'est à ce moment que des résidants ont communiqué avec les policiers.

Plusieurs personnes ont été menacées de mort par le forcené qui se disait armé et qui s'est ensuite réfugié dans son logement peu après l'arrivée des policiers.

«On n'a pas pris de chance: on a pensé qu'il avait une arme à feu et c'est pour ça qu'on a évacué sept logements environnants», a raconté l'agent Brabant.

Toutefois, vers 4h mardi matin, les policiers du Groupe tactique d'intervention (GTI) du SPVM ont forcé l'entrée du logement pour constater que le forcené avait réussi à prendre la fuite. Ils l'ont retracé dans une résidence du quartier Rosemont, où il s'est rendu sans résistance. Aucune arme n'a été trouvée.