La police enquête sur plusieurs meurtres qui auraient été commis dans une maison incendiée dans une localité paisible près de Chilliwack, à l'est de Vancouver, ainsi que sur un message Facebook dans lequel un homme semble avouer être responsable de ces crimes odieux.

Les enquêteurs ont dit vendredi ne pas pouvoir confirmer combien il pourrait y avoir de victimes dans cette maison calcinée près de Chilliwack, ou sur une autre scène de crime à Langley, où au moins une personne a été trouvée morte.

Ils estiment que les victimes proviennent toutes de la même famille, et que le suspect en fait aussi partie.

Le journal The Province affirme qu'un homme qui vivait dans la maison incendiée a admis sur Facebook avoir tué sa fille, son femme et sa soeur sur une période de plusieurs jours. Le journal ajoute que l'homme s'est enlevé la vie en mettant le feu à la maison.

Rudy Trouwborst, qui vit à proximité, a parlé d'une scène «incroyable». Elle a affirmé que la police était arrivée dans le voisinage jeudi soir, et lui avait demandé de ne pas sortir de chez elle. Elle a dit avoir entendu par la suite quatre ou cinq coups de feu, avant que l'incendie n'éclate. Mme Trouwborst a affirmé qu'un couple et un enfant vivaient dans cette maison, ajoutant ne pas les connaître.

The Province a publié dans son entièreté un message Facebook que le journal attribue à un homme qui vivait dans la maison. Il débute par ces mots: «Au cours des dix derniers jours, j'ai fait certaines des pires choses que je pouvais imaginer d'une personne.»

La police a dit être au fait du message publié sur Facebook, qui fait partie de l'enquête. Elle n'a pas donné plus de détails.

Le message affirme par la suite à quel point sa fille a souffert depuis l'école primaire de migraines l'ayant rendue «très malade» et l'ayant entraînée dans une «sévère dépression».

«J'ai pris un fusil et je lui ai tiré dans la tête, et désormais elle est libérée des migraines et flotte dans les nuages par un après-midi ensoleillé, ses beaux cheveux bruns longs dans le vent, un vrai ange», est-il écrit.

L'homme dit avoir tué sa femme «car une mère ne devrait jamais avoir à apprendre la nouvelle que son enfant est mort», et, quelques jours plus tard, avoir tué sa soeur «car je ne voulais pas qu'elle ait à vivre avec cette honte causée par moi seul».