Trois policiers français pourraient faire face à des accusations en lien avec le viol présumé d'une Canadienne aux quartiers généraux de la police de Paris, alors qu'un quatrième pourrait être relâché sans accusation, rapportent des médias d'information français.

Un porte-parole de la police de Paris a affirmé à La Presse Canadienne que le dossier avait été transféré au bureau du Procureur de la République.

Il n'a pas été possible d'obtenir des commentaires du bureau du Procureur.

Selon d'autres reportages, la victime présumée, une femme de 34 ans originaire de Toronto qui est la fille d'un policier canadien, serait rentrée au Canada.

Le ministère canadien des Affaires étrangères a seulement confirmé que les autorités consulaires avaient offert de l'aide à un citoyen canadien à Paris.

Les policiers parisiens, qui font partie d'une unité antigang, auraient rencontré la femme dans un pub irlandais, mardi soir. Ils seraient ensuite allés dans les bureaux de l'unité.

Selon des sources citées par les journaux français, la femme aurait quitté l'unité le lendemain matin, désorientée, affirmant à un autre policier qu'elle avait été violée.

Trois des policiers seraient accusés d'être directement impliqués dans l'agression, et le quatrième aurait parlé à la femme par la suite.

Selon Le Figaro, une enquête pour «viol en réunion» et «modification d'un lieu de crime» devrait être ouverte. Les policiers sont soupçonnés d'avoir fait disparaître les bas et les lunettes de la femme, dit le reportage.

Les policiers auraient nié les allégations. Samedi après-midi, toutefois, Le Figaro rapportait qu'un des policiers aurait admis, dans la nuit de vendredi à samedi, avoir eu un rapport sexuel avec la Canadienne.