La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) se penchera sur la méthode de travail utilisée par les bénévoles lorsqu'un signaleur de piste a perdu la vie après le Grand Prix du Canada, disputé dimanche au circuit Gilles-Villeneuve.

C'est ce qu'a indiqué le porte-parole Jacques Nadeau, lundi, au lendemain du tragique incident qui a coûté la vie à Mark Robinson, âgé de 38 ans.

La victime a été écrasée mortellement par une grue qui remorquait un bolide de l'écurie Sauber immobilisé dans le virage numéro 2 du circuit Gilles-Villeneuve. L'homme a succombé à ses blessures en soirée à l'hôpital du Sacré-Coeur.

M. Nadeau a expliqué que les enquêteurs de la CSST vont notamment se pencher sur la méthode de travail entourant le transport de la monoplace.

Ce dernier a ajouté que les travailleurs qui ont été témoins de l'événement seront rencontrés prochainement pour tenter de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l'homme de 38 ans.

Il s'agit du premier incident de la sorte impliquant un bénévole dans l'histoire du Grand Prix du Canada. La victime occupait cette fonction depuis une dizaine d'années.

Par voie de communiqué, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, a offert ses condoléances aux proches de la victime.

Il a ajouté que l'ensemble du sport automobile était affecté par ce tragique incident.

M. Todt a souligné la passion de Mark Robinson, qui avait décidé de donner de son temps pour oeuvrer au Grand Prix du Canada.