Deux adolescents faisant face à de multiples accusations liées à un présumé complot contre certains élèves d'une école secondaire de Saint-Hyacinthe subiront leur enquête sur le cautionnement mardi.

Les deux garçons, âgés de 14 et 16 ans, ont été arrêtés mercredi et ont comparu jeudi.

La Sûreté du Québec a expliqué qu'une fouille à l'école avait permis de trouver des preuves indiquant que les deux adolescents étaient sur le point de concrétiser leur plan.

Lundi, la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe a diffusé un communiqué dans lequel la directrice de l'école visée a expliqué avoir agi immédiatement lorsqu'elle a appris l'existence du présumé complot.

«Lorsque les soupçons de complot ont été portés à notre attention par le parent d'un des deux élèves (accusés), nous avons immédiatement dénoncé la situation à la Sûreté du Québec», a indiqué la directrice de la polyvalente Hyacinthe-Delorme, Nancy Prévéreault.

«C'est alors qu'un processus d'enquête s'est enclenché, auquel nous avons collaboré.»

Mme Prévéreault a souligné «l'excellente communication entre l'école et les parents concernés», ce qui a joué, selon elle, un rôle déterminant dans la chronologie des événements.

La Sûreté du Québec avait déjà expliqué avoir pu agir rapidement grâce à la collaboration des autorités scolaires et la vigilance des parents, qui ont surveillé un échange de messages sur les médias sociaux.

Un porte-parole de la police n'a pas voulu en dire davantage sur le dossier, lundi, parce que l'affaire est toujours devant les tribunaux. La Couronne n'a pas non plus voulu commenter.

Mme Prévéreault a ajouté que les élèves ciblés par cette présumée attaque avaient été pris en charge. Les autres parents ont également été informés de la situation, et l'objectif, lundi, était d'offrir du soutien à tout le monde à la polyvalente, qui accueille 1800 élèves.

«Nous sommes bien conscients que ces événements sont de nature à susciter des inquiétudes et des questionnements», a avancé la directrice.

L'enquête sur remise en liberté provisoire se déroulera devant un juge du tribunal de la jeunesse, à Saint-Hyacinthe.