Un leader du réseau terroriste canadien qui avait l'intention de prendre d'assaut le parlement et de décapiter des politiciens n'a pas obtenu sa libération conditionnelle.

Fahim Ahmad, un leader de l'organisation surnommée «les 18 de Toronto», a vainement plaidé sa cause, mercredi matin, devant des membres de la Commission nationale des libérations conditionnelles, au pénitencier à sécurité maximale Millhaven de Bath, en Ontario.

Au beau milieu de son procès en 2010, Ahmad avait finalement plaidé coupable aux accusations d'avoir participé à une organisation terroriste, d'avoir chargé une personne de se livrer à une activité pour une organisation terroriste, et d'importation d'armes à feu.

Il avait été condamné à une peine de 16 ans de prison, mais la période de plus de quatre ans passée en détention préventive - qui était multipliée par deux à l'époque - a ramené sa peine à sept ans et demi.

Le procès a permis d'apprendre qu'Ahmad avait organisé des camps d'entraînement dans des régions isolées en Ontario. Il disait alors aux recrues que son organisation allait cibler des édifices du gouvernement à Ottawa, des réseaux de distribution électrique et des centrales nucléaires.

L'organisation avait finalement été démantelée à l'été de 2006 lors d'un coup de filet antiterroriste de la police.