Les gangs de rues se seraient-elles calmées? Le nombre de crimes liés à ces criminels a presque été divisé par trois entre 2011 et 2013, selon des données du ministère de la Sécurité publique qui viennent d'être rendues publiques.

Et Montréal, épicentre de ce type de criminalité, mène la tendance: les gangs de rue y auraient commis quatre fois moins de crimes l'an dernier.

Selon les autorités, cette chute se traduit surtout dans les crimes non-violents. La fréquence des meurtres et des tentatives de meurtres liés aux gangs reste stable.

Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) estime que ce sont les efforts de ses agents qui ont permis de lutter efficacement contre ces groupes.

La province aurait été le théâtre de 444 crimes liés aux gangs de rue en 2013, contre 1251 en 2011. L'île de Montréal est passée de 1031 crimes détectés à 273 deux ans plus tard.