Le branle-bas de combat qui a forcé l'évacuation de résidants de l'avenue Linton, jeudi soir dans le quartier Côte-des-Neiges, a mené au dépôt d'accusations liées à l'importation d'armes prohibées, notamment des couvercles d'iPhone transformant les appareils en mini-pistolets à décharge électrique.

En soirée, des policiers du SPVM et des agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont exécuté un mandat de perquisition dans un logement du 3095, avenue Linton.

«Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une enquête relative à l'importation d'armes prohibées», indique Dominique McNeely, porte-parole de l'ASFC.

Dans ce logement donc, on a trouvé des coups-de-poing américains, mais aussi des couvercles destinés à des téléphones comme l'iPhone qui, une fois branchés à des appareils, en font des armes à décharge électrique, bref, en quelque sorte des mini-pistolets Taser. Ces armes sont interdites au Canada.

En outre, de la matière explosive aurait aussi été découverte dans le logement, ce qui a mené à l'évacuation du secteur.

Deux individus ont été arrêtés, soit Angelos Katsoulias, 57 ans, et un garçon de 17 ans, qui ont été accusés hier. Katsoulias est détenteur d'un petit casier judiciaire en diverses matières.

L'adulte a été accusé notamment de possession et de complot pour importer et vendre des armes prohibées. Mais rien concernant les explosifs. Toutefois, d'autres accusations pourraient s'ajouter, indiquent l'ASFC et le SPVM.