Richard Henry Bain, accusé de l'attentat mortel du Metropolis, devrait connaître la date de son procès le 4 novembre prochain. D'ici là, il devra se chercher activement un avocat et trouver un moyen pour le payer. 

M. Bain s'est encore lancé dans des tirades mardi matin, alors qu'il comparaissait devant la Cour supérieure afin qu'on fixe la date de son procès. L'homme, qui n'est pas admissible à l'aide juridique en raison de ses revenus, soutient malgré tout qu'il n'a pas les moyens de se payer un avocat. Il a 60 000 $ de dettes. Il s'est aussi plaint qu'on avait saisi ses bijoux dans son camion, le jour de l'événement, le 4 septembre 2012. Si on les lui remettait, il pourrait les vendre, dit-il. «Tout ce que je veux, c'est un procès juste», a-t-il dit.

Le juge Marc David n'a pas apprécié que M. Bain lui coupe la parole, et il a élevé la voix très fort pour faire taire l'accusé. «C'est à vous de trouver un avocat. Voulez-vous reporter ou vous voulez une date de procès?», a tonné le magistrat. 

M. Bain a dit qu'il ne savait pas comment faire pour trouver un avocat, ni comment remplir une requête afin que l'État l'aide à payer son avocat.

M. Bain a fait valoir qu'il voudrait être libéré sous cautionnement pour préparer sa défense. Il a 65 témoins à présenter à son procès, dit-il. La Couronne, représentée par Me Éliane Perreault, croit pour sa part que la présentation de la preuve prendra huit semaines. 

À la fin de la courte audience, le juge David a demandé aux agents des Services correctionnels de sortir M. Bain, qui continuait à argumenter.