Un résidant de l'Est de Montréal qui avait été banni deux fois du réseau de transports en commun pour ses actions indécentes vient d'être arrêté à nouveau pour une série d'agressions sexuelles envers des passagères à l'heure de pointe.

Rosenthal Jr Dorleans, un résidant de Mercier-Est âgé de 29 ans, a été arrêté le 22 mars par le Service de police de la Ville de Montréal. Il a été accusé d'avoir posé une action indécente envers une femme le 5 février, puis de s'être livré à des agressions sexuelles contre deux victimes féminines, dont une âgée de moins de 16 ans.

La victime adulte a été agressée deux jours de suite par Dorleans dans l'autobus. L'homme se serait même livré à des voies de fait contre elle lors de la deuxième agression.

«Le suspect utilisait les autobus de la Société de transport de Montréal pour cibler ses victimes. Dans les trois plaintes portées à l'attention du SPVM, les faits surviennent vers 8 h alors que l'autobus était bondé», précise la police dans un communiqué.

Un récidiviste

C'était loin d'être la première fois que Dorleans s'en prenait aux femmes dans les autobus.

Il avait plaidé coupable d'avoir posé un acte indécent en 2015 et s'était vu condamné à une probation de trois ans, au cours de laquelle il lui était strictement interdit de prendre l'autobus 141.

En mars 2017, il avait récidivé, commentant à nouveau un acte indécent envers une femme dans l'autobus. Reconnu coupable en mai, il avait écopé d'une nouvelle probation de trois ans, au cours de laquelle il lui était interdit d'utiliser l'ensemble du réseau de transport en commun, sauf avec une autorisation écrite spéciale de son agent de probation.

Sa récente série d'agressions lui a d'ailleurs valu plusieurs accusation de bris d'engagement puisqu'il n'aurait pas dû se trouver dans les autobus.

Cette fois, la cour a refusé de le remettre en liberté dans l'attente de son procès.

Les enquêteurs lancent un appel au public et demandent à toute personne qui aurait été victime de Dorleans ou qui connait une de ses victimes de se rendre au poste de police de son quartier ou d'appeler le 911 pour déposer une plainte officielle.