Un comité de la Chambre des communes se déplace à Halifax, lundi, pour entendre le témoignage de victimes de traite des personnes et d'organismes qui leur viennent en aide.

Il s'agit du premier arrêt de ce comité fédéral formé de 12 députés et qui doit tenir des audiences à Montréal, Toronto, Edmonton et Vancouver pour étudier ce que certains appellent l'esclavage moderne.

Les élus étudient les rouages de la traite des personnes au Canada, qui inclue le recrutement, le transport et la séquestration de personnes pour les forcer à effectuer des tâches domestiques, à travailler ou pour les exploiter sexuellement.

Selon le comité, la majorité des victimes sont des femmes et des enfants maintenus sous le joug de trafiquants par la violence ou des menaces de violence. Plus précisément, ce sont les femmes autochtones qui occupent un grand pourcentage des victimes.

Les parlementaires souhaitent établir une stratégie nationale pour lutter contre la traite des personnes, offrir de meilleurs services aux victimes, traîner en justice les trafiquants et tenter de mieux protéger et soutenir les personnes toujours prisonnières.

Le vice-président du comité, le député conservateur Rob Nicholson, insiste qu'il est capital de s'assurer de bien protéger les victimes qui dénoncent les trafiquants.