Les commissaires aux libérations conditionnelles viennent d'accepter la demande de semi-liberté faite par Danny De Gregorio. Ce dernier, considéré par la police comme une relation de la mafia montréalaise, a été condamné à 32 mois de pénitencier pour possession d'arme à la fin novembre.

Il a toujours maintenu posséder cette arme pour se protéger, lui qui a été victime d'une spectaculaire tentative de meurtre à Montréal en juin 2009. Ce matin, devant les commissaires, De Gregorio, 49 ans, a affirmé que sa vie n'est plus en danger et qu'il ne fréquente plus des gens liés au crime organisé. De Gregorio, qui avait été arrêté en février 2011, est l'un des derniers détenus à pouvoir profiter de la procédure d'examen expéditif retirée en 2012.

Pour profiter de cette mesure, il faut que le crime ait été commis avant 2012, qu'il n'ait impliqué aucune violence et que le détenu en soit à sa première peine fédérale. De Gregorio restera en maison de transition jusqu'à la fin mai. Par la suite il bénéficiera de la libération conditionnelle totale jusqu'à la fin de sa sentence en juillet 2019. La Commission impose toutefois deux conditions à De Gregorio, alias Danny Arm: il lui est interdit de fréquenter toute personne ayant des antécédents criminels ou qui a des activités ou des liens avec une organisation criminelle, et il devra divulguer toutes ses transactions financières à son agent de libération.