«Aujourd'hui, les réflexes seraient peut-être différents.» C'est ce qu'a déclaré en point de presse ce matin Philippe Pichet, directeur général du Service de police de la Ville de Montréal quand les journalistes lui ont demandé si la surveillance de journalistes dans l'avenir se déciderait de la même façon qu'il y a quelques mois.

Aujourd'hui, a dit M. Pichet, «on est sensibilisé à la situation».

S'il dit n'avoir aucun regret, M. Pichet a cependant noté que des précautions supplémentaires allaient être prises dans l'avenir.

M. Pichet a offert ces réponses au sortir de son témoignage à la Commission sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques, qui a duré une journée et demi.

Dans quelques minutes, ce sera au tour de l''état-major de la Sûreté du Québec de revenir à la Commission Chamberland.