La perspective d'être transféré au pénitencier de Port-Cartier pour y purger sa peine rebute Guy Turcotte, qui tentera de s'opposer à ce transfert.

M. Turcotte, qui a été déclaré coupable des meurtres de ses deux enfants au terme de son deuxième procès, il y a cinq mois, se trouve au Centre de réception de Sainte-Anne-des-Plaines, un endroit où l'on évalue les détenus.

Récemment, M. Turcotte a appris que les autorités voulaient l'envoyer au pénitencier de Port-Cartier, à 837 kilomètres de Montréal. La famille de M. Turcotte habite dans les environs de Montréal.

Stupéfait, son avocat, Pierre Poupart, a fait parvenir une lettre au directeur de l'établissement, lui demandant un peu de temps pour que M. Turcotte se trouve un avocat en droit carcéral. Ce qui serait chose faite maintenant.  

Le pénitencier de Port-Cartier est un établissement à sécurité maximum, d'une capacité de 237 détenus. 

Lors de son premier procès, M. Turcotte avait été déclaré non criminellement responsable des meurtres de ses deux enfants. Détenu à l'Institut Philippe-Pinel, il avait retrouvé sa liberté par la suite et l'était resté pendant son second procès.

En décembre, il a été trouvé coupable des meurtres non prémédités, et a écopé de la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 17 ans. En soustrayant la détention préventive, il pourrait être admissible à une libération dans environ 13 ans.