La cause de l'ex-entraîneur de l'équipe canadienne junior féminine de ski alpin, Bertrand Charest, accusé d'avoir agressé sexuellement une douzaine de jeunes athlètes de 12 à 19 ans, a été reportée au 21 octobre prochain.

Charest fait face à 57 chefs d'accusation, notamment d'agression sexuelle et d'abus de confiance, celles-ci en lien avec le fait qu'il se trouvait en situation d'autorité.

L'accusé n'était pas présent, jeudi, devant le juge Sylvain Lépine de la Cour du Québec au palais de justice de Saint-Jérôme. Sa présence ne sera pas requise en octobre non plus, puisqu'il s'agira également d'une procédure administrative.

Le procès en est toujours à l'étape de l'enquête préliminaire, mais celle-ci n'a pas encore débuté comme telle.

Arrêté le 10 mars dernier, il est incarcéré depuis. Sa demande de libération sous caution pour la suite des procédures lui a été refusée en première instance et une nouvelle fois en appel à la fin de juin.

Les crimes allégués auraient été commis durant les années 1990 à la station de ski Mont-Tremblant, dans les Laurentides, mais aussi en France, en Autriche, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

La plus récente plaignante dans cette affaire a soutenu qu'elle avait été agressée sexuellement par Charest à Whistler, en Colombie-Britannique, à la fin des années 1990.

Un interdit de publication empêche la divulgation d'éléments de preuve dans ce dossier.

De 1996 à 1998, Charest était membre du personnel d'entraîneurs des athlètes féminines au sein de Canada Alpin, l'organisme national régissant le ski de compétition au pays.