Le duel hautement médiatisé opposant Mariloup Wolfe à Gabriel Roy semble être terminé.

Un règlement à l'amiable a été conclu entre la comédienne et l'humoriste qui a décidé, pour le moment, de se retirer de la scène publique.

Elle avait choisi d'intenter une poursuite contre lui dans la foulée de la diffusion d'un billet qui avait été publié en ligne le 23 octobre 2013.

Dans le texte en question, le controversé personnage, mieux connu sous le pseudonyme de Gab Roy, @avait décrit, dans des termes très crus, les désirs qu'il entretenait à l'égard de Mme Wolfe. Il avait notamment fait allusion à une relation sexuelle abusive voire carrément violente.

De prime abord, Mariloup Wolfe avait réclamé une somme de 300 000 $ pour «atteinte intentionnelle à sa vie privée, à son image, à sa dignité personnelle et à sa réputation professionnelle». Elle avait alors précisé que, dans l'éventualité où elle remportait sa cause, @le montant exigé serait versé à des organisations dont la mission consiste à venir en aide aux femmes victimes de mauvais traitements.

Vu la situation financière précaire de Gabriel Roy, l'artiste a ultérieurement choisi de réviser sa demande.

Dans un communiqué, les avocats de Mme Wolfe ont spécifié que les parties ont convenu que l'auteur du billet devait reconnaître «sa responsabilité civile à hauteur de 60 000 $ pour les dommages causés».

Ils ont néanmoins ajouté que «le jugement ... ne serait pas exécuté s'il respectait un certain nombre de conditions».

En vertu de l'entente, Gabriel Roy sera tenu d'effectuer, pendant les trois prochaines années, «plusieurs centaines d'heures de travail bénévole» auprès d'organismes luttant contre la violence faite aux femmes.

Durant cette même période, il ne sera pas autorisé à exprimer ses opinions sur Internet.

Par ailleurs, il a rédigé une lettre afin de présenter ses excuses à Mariloup Wolfe, à ses proches ainsi qu'à ceux qui auraient été offensés par son billet.

Il en a profité pour expliquer qu'au départ, son intention avait été de pondre une «missive humoristique». Or, a posteriori, il reconnaît que sa «démarche était extrêmement maladroite».

Gabriel Roy a conclu en s'adressant directement à Mme Wolfe et à sa famille. Il a écrit qu'il souhaitait que «cette sordide saga ne reviendrait pas les hanter» dans le futur.