Au lendemain de révélations de La Presse à l'effet que dix plaintes pour harcèlement psychologique et deux plaintes pour pratiques interdites ont été déposées la semaine dernière contre la Ville de L'Assomption, la municipalité a attesté mercredi n'avoir été avisée « d'aucune plainte en quelconque matière déposée à la Commission des normes du travail (CNT), et ce, la concernant ».

« Les apparences indiquent qu'un mouvement concerté d'employés-cadres cherche à nuire à la réputation de la Ville de L'Assomption et à celle de ses dirigeants », a indiqué la municipalité dans un communiqué.

La veille, la CNT confirmait avoir reçu « dix plaintes pour harcèlement psychologique et deux plaintes pour pratiques interdites contre la Ville de L'Assomption ». La Commission n'est cependant pas autorisée à préciser les noms des personnes impliquées, par mesure de confidentialité. « Nous en sommes à vérifier l'admissibilité des salariés à déposer des plaintes à la Commission », a écrit le porte-parole Jean-François Pelchat dans un courriel.

Selon des informations obtenues par La Presse, les plaintes ne seraient pas le résultat d'une action concertée, puisqu'elles auraient été déposées individuellement. Tous les plaignants sont cependant représentés par le même avocat.

Selon une personne bien informée du dossier, les plaintes pour pratiques interdites auraient été remises par des employés qui auraient subi des représailles à la suite de leur participation à des enquêtes policières en cours. Elles viseraient le maire de L'Assomption, Jean-Claude Gingras, et son directeur général, Jean Lacroix.