L'enquête publique sur la mort en détention de la jeune Néo-Brunswickoise Ashley Smith prend une pause pour l'été.

Jusqu'ici, une cinquantaine de témoins ont été entendus lors des audiences. Plusieurs autres comparaîtront à leur tour à l'automne.

Les cinq commissaires de l'enquête ont aussi fait l'audition de centaines d'heures de témoignages ayant été enregistrés.

Ashley Smith, qui était originaire de Moncton, s'est asphyxiée dans sa cellule d'isolement d'un pénitencier de Kitchener, en Ontario, le 19 octobre 2007, sous les yeux des gardiens qui affirment maintenant avoir reçu l'ordre de ne pas intervenir tant qu'elle respirait.

Julian Roy, porte-parole de la famille Smith, partage cette interprétation des faits.

Plusieurs témoins entendus jusqu'ici affirment qu'en raison de son piètre état mental, Mlle Smith n'aurait jamais dû séjourner en pénitencier.

À son décès, elle n'était âgée que de 19 ans.