Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a défendu, jeudi, la décision d'envoyer des enquêteurs spécialisés dans les enquêtes de fraude pour fouiller l'appartement de Denis Paquette, accusé d'avoir planifié le cambriolage d'un camion blindé. 

L'un des policiers est en arrêt de travail depuis, choqué d'être tombé sur un engin explosif dans une résidence de retraités de Pointe-Saint-Charles.

Personne au sein de l'équipe ne savait que des explosifs seraient retrouvés dans l'appartement, a plaidé l'inspecteur Daniel Ménard, chargé de la division des crimes majeurs. «Le niveau de risque était vraiment très, très faible», a-t-il fait valoir.

Comme des policiers assignés au dossier ont travaillé «entre 24 et 30 heures» consécutives, selon le policier, la décision a été prise d'envoyer des hommes «frais et dispos», en l'occurrence des sergents-détectives spécialisés en fraudes. «Ce n'est pas des pousseux de crayon, a assuré l'inspecteur Ménard. Ce sont des professionnels, des gens qui sont formés pour faire des perquisitions.»

Par ailleurs, comme l'écrivait La Presse, le SPVM a confirmé que les trois suspects accusés d'avoir préparé le braquage semblaient aussi planifier l'enlèvement d'un cadre d'une grande banque montréalaise.