C'est seulement le mois prochain que l'entraîneur de gymnastique Michel Arsenault, accusé d'agression sexuelle, connaîtra la date de son enquête préliminaire.

Ni l'accusé ni les principaux avocats au dossier n'étaient présents au palais de justice de Montréal, mardi matin, lorsque la Cour du Québec a reporté l'audience au 21 septembre.

Michel Arsenault, 56 ans, fait face à trois accusations d'agression sexuelle et quatre de voies de fait.

Le dossier concerne des jeunes femmes qui étaient âgées de 10 à 20 ans au moment où les gestes reprochés auraient été commis à Montréal, dans les années 1980 et 1990.

Le suspect, qui vit en Alberta depuis 1994, a été appréhendé à la mi-mai à Edmonton, où il a fondé le gymnase Champions Gymnastics en 2002.

Il est présentement en liberté conditionnelle. Il lui est interdit de communiquer avec ses victimes alléguées et tout autre témoin, et de travailler ou de faire du bénévolat dans tout contexte où il serait en position d'autorité envers des personnes mineures.

Michel Arsenault serait apparemment toujours en Alberta; sa présence au palais de justice de Montréal n'était pas requise mardi.

Il a été suspendu en décembre par Gymnastique Canada, la fédération qui supervise ce sport au pays, après la diffusion par Radio-Canada d'allégations impliquant trois femmes. Il a également été banni de son gymnase d'Edmonton.

Une avocate de son équipe de défense, Rose-Marie Picard, a expliqué au tribunal que les avocats attendaient la divulgation de preuve de la Couronne.

Elle a précisé que ce sont les avocats principaux au dossier qui détermineront le nombre de jours requis pour l'audience.

La présence de l'accusé ne sera pas requise en cour le 21 septembre non plus.