La femme dans la vingtaine arrêtée à Québec le 30 novembre pour cruauté envers des animaux ne fera pas face à des accusations de bestialité.

La semaine dernière, le Service de police de la ville de Québec (SPVQ) avait arrêté la femme dans un logement du quartier Limoilou et avait ouvert une enquête après avoir reçu des plaintes de gens ayant vu sur les réseaux sociaux des images montrant de la cruauté envers des animaux.

Si la police de Québec avait initialement parlé de bestialité, elle a indiqué vendredi avoir fait enquête depuis et avoir conclu que rien ne laisse croire que la suspecte a commis de tels actes.

Les informations transmises sur les médias sociaux pouvant montrer des actes de bestialité ne provenaient pas de la suspecte, mais avaient plutôt été transmises à partir de comptes fictifs ou de gens se faisant passer pour elle, a indiqué la porte-parole du SPVQ, Mélissa Cliche. Ces informations se sont avérées non fondées.

La dame a ensuite été remise en liberté sous promesse de comparaître au tribunal à une date ultérieure.

Deux chiens et un chat qui étaient dans le logement lors de l'arrestation ont été confiés à l'organisme Les fidèles moustachus, un refuge pour animaux domestiques situé à Québec.

Le SPVQ a confirmé vendredi qu'après vérifications, la femme avait respecté la condition de ne pas avoir d'autres animaux chez elle.

La police a donc recommandé au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de porter une accusation de cruauté envers des animaux. Le DPCP décidera ensuite s'il dépose ce chef d'accusation ou non.