L'avocate d'Anthony Pratte-Lops, accusé du meurtre prémédité de son ex-petite amie Daphné Huard-Boudreault, n'exclut pas de demander une évaluation psychiatrique de son client.

Il s'agit d'une avenue possible, a indiqué Marie-Ève D'Anjou, la nouvelle avocate de l'homme accusé d'avoir tué à la fin mars la jeune femme à Mont-Saint-Hilaire.

De retour en cour mercredi, au palais de justice de Saint-Hyacinthe, Anthony Pratte-Lops a d'ailleurs confirmé au juge qu'il souhaitait couper les liens avec l'avocat qui le représentait depuis son arrestation.

Me D'Anjou a expliqué à la cour mercredi qu'elle n'avait pas encore reçu la très grande majorité de la preuve et qu'elle avait donc besoin de quelques semaines avant de revenir devant le tribunal.

Pour cette même raison, il était encore trop tôt pour prendre une décision sur une possible évaluation psychiatrique de son client, a-t-elle précisé.

Anthony Pratte-Lops, âgé de 22 ans, a été arrêté le 22 mars.

Il est accusé d'avoir tué Daphné Huard-Boudreault, 18 ans, car il n'aurait pas accepté la récente rupture de son couple.

La jeune femme avait été retrouvée grièvement blessée le 22 mars dans la résidence de ce dernier à Mont-Saint-Hilaire. Elle est morte par la suite.

(Collaboration Cogeco nouvelles)