La police de Calgary a accusé un homme pour avoir crié des obscénités à l'endroit d'une journaliste qui couvrait justement les mauvais comportements des spectateurs de hockey.

L'homme, qui n'a pas été identifié, est accusé en vertu de la loi sur la sécurité routière de l'Alberta.

Il y a trois semaines, au lendemain d'un match des séries éliminatoires, une journaliste de CBC, Meghan Grant, travaillait sur le Red Mile, un tronçon de rue où se trouvent des bars et des restaurants populaires auprès des amateurs des Flames de Calgary. Elle préparait un reportage sur les mauvais comportements de certains partisans, notamment sur l'utilisation d'une phrase vulgaire sexuellement explicite qui vise les femmes journalistes, devenue une mode en Amérique du Nord.

Elle a soudainement entendu la fameuse phrase venant d'un camion qui est passé près d'elle, au moment où elle abordait le sujet.

Elle a seulement eu le temps de se retourner et de prendre le numéro de plaque d'immatriculation en note.

La police a retrouvé le chahuteur et a dit à Mme Grant jeudi qu'il avait été accusé.

Une porte-parole de la police, Emma Poole, a dit avoir reçu plusieurs plaintes de harcèlement semblable. Elle croit que c'est la première fois que les agents déposent des accusations pour un tel dossier.

Le délit non criminel, défini comme un acte distrayant ou surprenant ceux qui utilisent la voie publique ou interférant avec eux, entraînait une amende de 402 $. Depuis le 1er mai, elle a été augmentée à 543 $.

Cette semaine, un de deux hommes ayant dit des obscénités semblables à une journaliste de CityNews, Shauna Hunt, a été congédié par son employeur. La vidéo de Mme Hunt qui confronte les hommes est devenue virale.