L'audience sur la libération sous caution de Richard Henry Bain, accusé relativement à la fusillade lors de la soirée électorale du Parti québécois au Métropolis en 2012, doit se tenir le mois prochain.

Le juge de la Cour supérieure Guy Cournoyer a fixé comme date provisoire le 28 novembre.

Richard Henry Bain a indiqué vendredi qu'il n'aurait pas d'autre témoin à présenter- autre que lui-même. Il avait pourtant annoncé il y a quelques mois qu'il voulait renoncer à sa libération sous caution.

Le procès de Bain devrait s'ouvrir à la mi-janvier. Les jurés doivent être sélectionnés au mois de février, après la présentation des motions préalables au procès.

Le procureur de la Couronne Matthew Ferguson a affirmé qu'il pourrait présenter sa preuve en quatre à six semaines.

M. Ferguson a ajouté qu'il présenterait 48 témoins dans le cadre du procès. Il a précisé que la plupart des 48 témoins étaient francophones et tout au plus trois anglophones, et qu'un service de traduction serait fourni.

Bain s'est dit d'accord avec cette mesure, puisque, «le Canada a deux langues officielles».

Richard Henry Bain est accusé de meurtre prémédité et de tentative de meurtre à la suite de l'attaque perpétrée à la salle de spectacle montréalaise, le 4 septembre 2012, alors que la première ministre élue de l'époque Pauline Marois célébrait la victoire de son gouvernement minoritaire avec ses partisans.

Le technicien d'éclairage Denis Blanchette est mort sous les balles, alors que son collègue David Courage a été grièvement blessé près d'une sortie de secours du Métropolis.

Bain fait aussi face à des accusations de possession d'armes illégales.