La GRC au Nouveau-Brunswick a arrêté une troisième personne impliquée dans un affrontement allégué avec des journalistes au cours d'une manifestation contre les gaz de schiste à Rexton il y a trois mois.

La Gendarmerie royale du Canada a indiqué qu'une femme de 34 ans a été libérée sous conditions, et doit revenir en cour à Elsipogtog le 26 février prochain.

Trois journalistes et deux techniciens de trois médias couvraient la manifestation du 19 octobre à Rexton et filmaient des images des carcasses de plusieurs véhicules de la GRC détruits par les flammes.

Les journalistes et techniciens ont dit avoir été menacés et contraints d'abandonner leur matériel et leur véhicule sur les lieux de la manifestation.

Un homme de 24 ans et une autre femme de 36 ans ont déjà été arrêtés relativement à cet incident.

L'homme, de la Première Nation Elsipogtog, fait face à plusieurs accusations, incluant trois chefs de méfaits, cinq pour intimidation et un pour avoir menacé d'endommager l'équipement d'un journaliste.

Et une femme de 36 ans, elle aussi de la Première Nation Elsipogtog, a été arrêtée le 20 décembre dans le cadre de la même enquête. Elle doit se présenter en cour le 26 février, comme la troisième prévenue dans cette affaire.