William Parsons, 70 ans, a été condamné à trois ans de prison cet après-midi, à Montréal, pour des attouchements sexuels commis à l'endroit de trois fillettes qui fréquentaient la garderie tenue par sa femme.

Au terme de son procès, en janvier dernier, l'homme avait été déclaré coupable de contacts sexuels et d'incitations à contacts sexuels à l'égard de chacune des victimes, alors âgées de 3 à 5 ans.

Les faits se sont produits à diverses reprises entre le 1er janvier 2007 et le 11 avril 2008. Selon les fillettes, cela se passait dans la pièce de télévision, alors que la femme de Parsons se trouvait ailleurs dans la maison.

Mme Parsons n'est jamais venue témoigner, car elle est morte en 2010. M. Parsons a lui aussi des ennuis de santé, notamment des maux de dos et de l'emphysème.

En rendant sa décision, aujourd'hui, le juge Gilles Cadieux a indiqué que la condition médicale de l'accusé n'était pas un facteur atténuant. Il a par contre trouvé plusieurs facteurs aggravants, comme l'âge des enfants, la nature des gestes (fellation, masturbation...), le fait que les victimes sont traumatisées et que ses gestes minent la confiance des parents et de la société à l'égard des garderies.

M. Parsons, lui-même père de quatre enfants, a pris le chemin de la prison dès après le prononcé de la peine. Il a interjeté appel du verdict.