Les audiences reprennent ce mardi, à Toronto, à l'enquête du coroner qui s'attarde aux circonstances du décès de la Néo-Brunswickoise Ashley Smith, morte dans un pénitencier de l'Ontario en 2007.

La vie d'Ashley Smith a été ponctuée d'incidents causés par ses problèmes de santé mentale. Malgré sa maladie, la jeune femme a passé la dernière année de sa vie en isolement. Elle a aussi été transférée 17 fois dans les prisons de 5 provinces.

Après d'être livrée à de nombreux actes d'automutilation, elle est finalement morte étouffée dans sa cellule, à Kitchener, à l'âge de 19 ans, sous les yeux de ses gardiens, qui avaient reçu ordre de ne pas intervenir.

Il y a une dizaine de jours, le premier ministre Stephen Harper a vertement critiqué les Services correctionnels pour la façon dont ils ont procédé dans le cas de Mlle Smith. Des images troublantes sur la vie de la jeune femme durant sa détention avaient été montrées pendant l'enquête du coroner, dont certaines avaient été tournées à l'Établissement de Joliette, au Québec.

Ces images captées par des caméras de surveillance ont montré Ashley Smith subir de multiples traitements calmants contre son gré et bâillonnée à l'aide de ruban adhésif.

M. Harper a dit que le cas d'Ashley Smith est une horrible tragédie et que le comportement des Services correctionnels était complètement inacceptable.